Pierre Quilleré : le marathon de Paris en 2h47

Pierre, 27 ans, est chargé de développement de projets photovoltaïques dans l’agriculture pour NovaFrance Energy, entreprise résidente chez Euptouyou depuis 2019. Dimanche 2 avril, il a couru le marathon de Paris en 2h47 quand le commun des mortels met entre 4 et 5 heures. La course, une passion née pendant le confinement.

Quel est ton « parcours » de coureur longue distance ?
J’ai commencé à trottiner au moment du premier confinement, autour de la maison, dans le rayon de un kilomètre bien sûr. Depuis, j’ai progressivement intensifié ma pratique et j’ai rejoint le club de Rezé il y a un peu plus d’un an, début 2022. J’ai tout de suite préféré courir sur les sentiers que sur la route. J’ai donc fait beaucoup plus de trails que de runnings sur route. Il y a quelques mois, mon entreprise m’a proposé de participer au marathon de Paris avec quatre collègues. J’ai dit oui. Comme nous sommes répartis sur toute la France, c’était un bon moyen de souder les motivés vers un objectif commun.

Lors de certains trails, j’avais déjà couvert 42 kilomètres et même plus. J’ai donc abordé cette épreuve davantage sous l’angle de la performance, avec un plan d’entraînement bien défini et un objectif de temps. Lors des deux derniers mois, je courais cinq à six fois par semaine, en augmentant les distances progressivement.

Comment se situe ta performance de Paris par rapport à ce que tu as déjà réalisé ? As-tu un objectif « ultime » ?
Dimanche, j’ai fini 694ème du marathon de Paris sur 52 000 participants. Au niveau français, je ne sais pas exactement où ça me place mais je suis encore assez loin des meilleurs : le premier Français à couru en 2h11 cette année. Je suis 36 minutes derrière, c’est énorme. Il va falloir y retourner ! Comme c’est la première fois que je me prépare aussi spécifiquement pour une épreuve, c’est celle que j’ai le mieux réussie. Mais je préfère courir sur les sentiers, et c’est ce vers quoi je vais me tourner pour la suite de l’année. J’aime beaucoup les trails entre 15 et 35 kilomètres, l’effort entre une et quatre heures. L’objectif « ultime » serait de pouvoir terminer un jour des courses d’ultra-distance, dont le très populaire Ultra Trail du Mont-Blanc [171 km et 10 000 mètres de dénivelés, NDLR]. Mais je compte y aller par étapes et progresser sur des épreuves plus courtes avant de me tourner vers du très long.

Quelle est ta motivation principale ?
Le course à pied permet de passer du temps dehors, ce qui me fait du bien au corps et à la tête. On a la chance d’avoir un cadre de travail très sympa à Euptouyou mais rien ne remplace une heure dans la forêt. Fixer des objectifs me permet d’être régulier et donc de progresser. La progression dans les chronos fait du bien à l’ego et elle permet de se risquer sur des épreuves toujours plus longues et difficiles, qui nous semblaient inenvisageables avant. Certaines courses sont de véritables petites aventures, mêmes celles tout près de chez nous. Ce sont tous ces facteurs qui me poussent à intégrer toujours plus cette pratique, qui devient mon mode de vie.

Cours tu depuis Euptouyou ? Quel est ton itinéraire type ou favori ?
Au moins une fois par semaine, je fais un footing en partant d’ici, dans le parc de Chézine et jusqu’à Procé. C’est varié et très sympa. Je fais un coucou au passage à mon collègue Alan avec qui j’en ai partagé quelques-uns et qui a dû renoncer au marathon à cause d’une blessure. En plus de courir depuis Euptouyou, je participe chaque semaine ou presque aux séances de renforcement et posture de Sandro (niveau 3). Cela me permet de me renforcer et de me sécuriser pour éviter les blessures.

Un petit message à faire passer au passage ?
Merci de me mettre à l’honneur mais le chrono n’est pas le plus important. Bravo à tous ceux qui se dépassent par le sport, c’est fou les bienfaits qu’on en tire. A bientôt, à petites ou grandes foulées !

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